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Page:Journal asiatique, série 9, tome 1-2.djvu/408

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MAI-JUIN 1893.

ašiputi. Voir W. A. I., V, 51, 44 b, où ka-êl-ik zu-ab se rencontre expliqué par a-ši-pu sa ap-si ; et W. A. I., V, 64, 52 a, ina nimeḳu Êa u Marduk ina ašipu-u-tu. Lyon, cependant, en ce dernier cas, conserve l’intégrité des divers éléments du groupe en traduisant : ina pî êlli iḳûtû (Manual, p. 36), Marduk lui-même sous la forme s’appelle bel ašipûti (K 2455, l. 45).

30. Si c’est vraiment qu’il faut suppléer avant , nous avons un groupe qui, d’après W. A. I., II, 39, 7, représente milum, « flot » ; et cette hypothèse tire de la force du mot zîbu dans la phrase parallèle, car, si l’on suppose que zîbu est à זוב fluere ce que kînu, par exemple, est à כון, il exprimera une idée du même genre, « le flux ». Les passages W. A. I., I, 17, 25, où il est encore question de nadan zibi, ne font en eux-mêmes aucun tort à cette explication.

Verso.

2. . Cet être semble faire ici son début, dans un texte suivi. La liste de W. A. I., II, 59 renferme le symbole (l. 27) ; malheureusement la glose correspondante est perdue. Nous ne pouvons reconnaître si c’est le nom d’un dieu ou plutôt d’un démon, comme l’est sans doute Minâ-ikul-bêli, avec lequel l’inconnu se montre étroitement lié. Cf. Zimmern, Busspsalmen, p. 27.

7. Nous ne pouvons trouver d’explication satisfaisante des groupes bur-šag-ga et bur-gi-ê. , qui a le sens de bûru, c’est-à-dire de « puits, source » (W. A. I., III, 3, 586), entre dans la composition de groupes tels que (W. A. I., II, 21, 11) et (W. A. I., IV, 57, 14 a), qui dénotent sans doute différentes espèces de vaisseaux ecclésiastiques ; et il se peut, étant donné l’objet général du texte, qu’il s’agisse ici des libations que le roi va