Page:Journal asiatique, série 9, tome 20.djvu/347

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
327
NOUVELLES ET MÉLANGES.

par indifférence que la Société asiatique a laissé passer trois fascicules de l’édition de M. Chabot avant d’en rendre compte dans son Journal. Elle désirait que la partie publiée formât un ensemble capable de faire ressortir la valeur historique de la Chronique de Michel.


Cette Chronique comprend vingt et un livres divisés en plusieurs chapitres. La plupart des chapitres sont écrits sur trois colonnes : la colonne du milieu donne l’histoire civile ; une autre contient l’histoire ecclésiastique ; et la troisième rapporte divers récits ; en outre, les canons chronologiques sont répartis en plusieurs endroits au bas des pages. La reproduction par la typographie d’un texte aussi compliqué eût entraîné de grands frais et demandé beaucoup de temps. M. Chabot a été très bien inspiré en faisant reproduire par la photolithographie sa belle copie, procédé qui a l’avantage d’éviter les fautes d’impression. Il n’y a pas à parler de variantes puisqu’il s’agit d’un unicum ; les fautes de copiste ont été relevées dans les notes de la traduction.

La traduction suit autant que possible la disposition du texte syriaque ; la partie principale est imprimée dans toute la largeur de la page et, au-dessous, figurent les deux colonnes de droite et de gauche. Quant aux tables chronologiques, M. Chabot les a réunies ensemble en leur faisant subir les corrections nécessaires. Les renvois aux pages du texte, indiquées par des chiffres gras, facilitent d’une manière très commode la comparaison de la traduction avec le texte syriaque.


Le tome I est formé des sept premiers livres de cette compilation historique, lesquels s’étendent depuis l’origine du monde jusqu’à Arcadius et Honorius, au moment de la division de l’empire romain en Empire d’Occident et Empire d’Orient. La principale source de Michel pour les six premiers livres qui vont jusqu’à Constantin est la Chronique d’Eusèbe qui s’arrête à l’an 20 du règne de Constantin ; à