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LE CHADDANTA-JÂTAKA.

deuxième à Kîeou-î (ayant un bel habit ?), expression que je ne puis considérer que comme un équivalent, une traduction obscure et peu satisfaisante du nom de Yaçodharâ[1].

Quant à la seconde épouse, Bhadrâ-Cûlasubhaddâ, celle qui devint l’épouse de Brahmadatta et dont vint tout le mal, les textes sont en complet désaccord. La deuxième version chinoise est la seule qui donne un nom ; les autres versions n’en donnent pas, mais décrivent la personne de telle sorte que le Commentaire pâli et la première version chinoise, d’un côté, le Kalpa-druma-avadâna, de l’autre, n’ont rien de commun. Pour expliquer la difficulté, il faut étudier le « récit du temps présent », c’est-à-dire le fait qui a amené le Buddha à raconter à ses disciples l’histoire de l’Éléphant à six défenses.

(La fin au prochain cahier.)
  1. Dans sa Méthode, Stan. Julien donne la transcription de cent vingt et un noms propres, en ajoutant ordinairement la traduction chinoise de ces noms. Celui de Yaçodharâ est le 73e (p. 76) ; mais il n’y a que la transcription ; la traduction manque. — J’ai relevé cinq autres fois le nom de Yaçodharâ : le second caractère est constant, c’est î  ; le premier varie. Une seule fois, il est comme dans notre texte Kieôu‘ , remplacé une fois par Kū’ et trois fois par .