Aller au contenu

Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/118

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Nous allons donc nous dégourdir les jambes en faisant le tour du petit lac qui est au centre de la ville. Il est plus grand que le bassin de Barberey et est entouré de grands arbres et de massifs sur une largeur de huit à dix mètres, puis par une large chaussée bordée par de jolies constructions. C’est ravissant. Dans une extrémité, au milieu, se trouve une petite île sur laquelle est bâtie une vieille pagode reliée à la rive par un pont rustique en bois.

Vers l’autre extrémité du lac surgit une espèce de tour annamite qu’on a surmontée de la statue réduite de Bartholdi (La Liberté éclairant le monde). L’eau du lac est claire et limpide et c’est vraiment le plus joli point de vue d’Hanoï. Au clair de lune c’est merveilleux. En outre la chaussée qui en fait le tour est éclairée à l’électricité, tous les 50 mètres, par un gros globe incandescent. Cela fait détacher la silhouette des arbres qui se reflètent dans l’eau du lac.


Dimanche 3 avril.

Le crachin tombe toujours, je n’ai vraiment pas eu de chance pour le temps à Hanoï et n’ai pu de ce fait y prendre le moindre cliché photographique. Je commence à faire mes préparatifs de départ.