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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/119

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Je vide toutes mes malles et suis obligé de les brosser fortement pour enlever la couche épaisse de moisi qui s’est formée à l’intérieur.


Lundi 4 avril.

Je termine mes préparatifs, vais faire mes visites d’adieux, rentre à l’hôtel règle ma note, ferme mes malles, appelle six coolies pour les enlever et nous voilà partis, moi en pousse-pousse et mes malles trottinant suspendues aux épaules de mes coolies. Le crachin tombe, il fait un temps épouvantable, une boue et pas chaud du tout. Nous arrivons au ponton, mais le bateau est resté sur l’autre rive, il n’y a pas assez d’eau pour qu’il vienne sur celle-là. La rivière a 5 à 600 mètres de large.

Il faut charger les malles dans un sampan, monter sur la petite chaloupe et aller au grand bateau, où il faut faire recharger ses bagages, une partie dans la cale et l’autre dans sa cabine, et bien surveiller tout cela, car pas de billet de bagages. Chacun fait placer ses affaires, et à l’arrivée chacun les fait décharger, et dame, si on n’est pas là, on risque de trouver une ou plusieurs malles parties sans laisser d’adresse. Nous sommes assez nombreux sur la Licorne. Des offi-