Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/150

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Diable, je ne pensais pas à cela. Vite, je descends et enfile mon smoking aussi.

Nous nous mettons à table. Je vois alors le capitaine qui en a invité deux autres à dîner. Ils sont au milieu de la table avec les autres officiers. Comme passagers, nous ne sommes guère que cinq ce soir.

Après dîner, nous allons sur le pont ; le spectacle de la ville éclairée du haut en bas est magnifique, en outre, plusieurs cuirassés, dont deux américains, envoient des projections électriques qui traversent l’espace. C’est féérique.


Dimanche 17 avril.

Il fait à peine jour quand le bateau s’ébranle, et nous voilà partis.

À 6 h. ½, un Chinois entre dans ma cabine et me demande si je veux du thé ou du café. Peu après, il m’apporte une tasse de thé avec des rôties beurrées. Je me lève vers 7 h. ½, m’habille tout doucement et monte sur le pont.

À 9 heures, le breakfast. Une espèce de soupe faite avec je ne sais quoi, de l’orge ; on dirait de la panade très épaisse. Ça s’appelle « porridge », j’en prends et regarde mon voisin qui saupoudre de sucre et inonde de lait. Je l’imite. C’est assez fade, mais ça doit se digérer facilement.