la langue de bœuf conservée qui pourrait lutter avec avantage avec celle de Troyes, et des pickles. Nous mangeons dans la faïence japonaise. Ce sont des assiettes blanches avec quelques fleurs bleues jetées ici ou là, tantôt sur un côté du fond de l’assiette, tantôt sur un côté du bord.
Le tiffin est fort goûté. Je mange avec un appétit terrible. Ensuite, nous nous repromenons jusqu’à 4 heures, nous refaisons le thé et rentrons au bateau. Quel dommage que le soleil ne se soit pas mêlé de la partie au lieu d’un temps gris et froid.
Aujourd’hui le temps est superbe. Nous nous promenons sur notre prison flottante, je lis de l’anglais avec la petite miss, mais je ne constate pas que je fasse beaucoup de progrès. Je ne comprends toujours pas mieux la conversation. Je vais écrire mon journal.
Après le tiffin, nous remontons en bateau pour aller prendre le thé à terre. Nous regrimpons la montagne en emportant tout ce qu’il faut et, là-haut, sur un plateau ombragé de grands arbres, qui devait être un fort autrefois, car il est bordé par des murs de quinze pieds de haut, nous allumons un feu de bois pour