très variées de formes et de couleurs, tantôt plantées de pins vert sombre là des rochers marron, ici du sable, et plus loin des pics élevés ont leur sommet couvert de neige. Tout le long de la voie, des maisons, des villages qui semblent se tenir les uns aux autres tellement ils sont rapprochés et des gens partout dans les champs. Un petit filet d’eau sort-il de la montagne, vite il est recueilli dans une conduite en bois qui l’amène tomber sur la roue d’un petit moulin. Pas un pouce de terrain cultivable n’est perdu. Nous arrivons à Kioto à 3 heures, nous prenons des pousse-pousse et, après une bonne demi-heure de trot, nous arrivons à l’hôtel.
Sur le registre où nous inscrivons, nous voyons que notre Américain nous a précédés.
Kioto est l’ancienne capitale du Japon, c’est l’une des villes rares restées japonaises. Malgré cela, un tramway électrique sillonne les rues nombreuses. La ville est excessivement étendue. Cela ressemble à une série de travées d’un immense champ de foire. Toutes les maisons qui n’ont qu’un tout petit premier étage, sans grenier, forment au rez-de-chaussée une boutique ou un atelier tout grand ouvert, et il y en a, toujours et toujours, avec de grandes lanternes japonaises en papier, surmontées d’un parasol, également en papier, pour garantir