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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/195

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splendide. Celui de la guerre est en face. Tous ont été construits depuis peu sur les plans d’un architecte allemand qui a fait aussi l’hôtel Oriental.

Un peu plus loin, nous visitons le Musée. Nous ne voyons que la partie japonaise, déjà fort importante. Anciens costumes des princes, leurs anciennes armures, carrosses, chaises à porteurs, réduction des anciens bateaux de guerre à avirons. Il y a un tas de belles choses qu’il faudrait huit jours pour admirer.

Dans un coin, j’aperçois avec surprise les portraits de Napoléon III et de l’Impératrice. C’est sans doute un cadeau d’un ancien consul qui ne voulait pas les rapporter en France.

En sortant du Musée, sur une grande place ombragée : des drapeaux, des oriflammes de toutes couleurs et beaucoup de monde. C’est une fête de gymnastique des écoles. J’assiste à une course à pied chaudement disputée.

Nous allons encore visiter un vaste bazar où tous les objets japonais sont représentés. J’achète quelques bibelots et nous partons au jardin Sataki, jardin public admirablement entretenu, avec pièces d’eau, monuments et ponts de pierre. J’en prends un cliché, mais ce que l’on ne pourra distinguer, ce sont les énormes boules formées par deux ou trois pieds d’azalées de différentes couleurs. Des