Aller au contenu

Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/196

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

haies d’azalées taillées et toutes fleuries ; nous ne voyons que peu de cerisiers en fleurs, il est trop tard. Au sortir du jardin, il est temps de regagner la gare : il nous faut 1 heure ½ de grande course à travers un tas de petites rues étroites et encombrées. Je remarque que nous allons presque aussi vite que le tramway à rails, traîné par deux chevaux. Nous traversons le fleuve Sumidagawa, plus large que la Seine à Paris.

Je compte trois bateaux à vapeur montants et trois descendants, chacun attelé à un autre immense bateau fermé où sont des passagers. Chaque bateau de passagers est divisé en trois compartiments et ressemble à trois wagons de chemin de fer et ils sont pleins de monde. On dirait voir trois trains montants et trois trains descendants.

Mais enfin, la gare est atteinte, mon guide me dit adieu en me recommandant d’écrire à Paul, dont il se rappelle bien et une heure et demie après j’arrive à Yokohama. Il est sept heures, je me rends vite à l’hôtel et de là chez M. C…, où je suis invité à diner. En chemin, je rencontre M. B… qui me dit que M. H… nous attend à dîner au Grand-Hôtel ; je le remercie en le priant de m’excuser. Il me dit également que nos bagages ne sont pas encore arrivés et que l’on craint qu’ils ne soient pas là pour le départ du