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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/197

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bateau ; ce qui serait très embêtant. Chez M. C…, je trouve l’agent des Messageries et nous dinons tous les trois. Je leur dis mon inquiétude au sujet de mes bagages et M. C… est surpris de mon calme à cet égard. « Que voulez-vous, il sera temps demain de s’inquiéter ! » Nous causons de choses et d’autres.


Vendredi 6 mai.

Je me lève de bonne heure et fais ma valise, de façon à être prêt, puis je vais au bureau de la Péninsulaire. Pas de nouvelles du Canton, mais il peut arriver encore avant midi. Je trouve là M. B…, qui est dans le même cas que moi. On me préviendra à l’hôtel aussitôt que le Canton sera signalé, et j’irai avec la chaloupe de l’agence chercher mes bagages à bord pour les transporter de suite sur l’Impress.

À tout hasard, je vais acheter quatre chemises en crépon du Japon et fais encore quelques courses. Je retourne au bureau, mais rien.

Voici 11 heures, il est temps de partir. Je charge M. Muraour de faire le nécessaire pour me faire retourner mes malles si je ne puis les avoir et vais à bord de l’Impress. La chaloupe de l’hôtel reste là pour aller au-devant du Canton prendre