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Page:Journal de voyage d'un Troyen en Extrême-Orient et autour du monde.djvu/238

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d’admirer. On se trouve comme hypnotisé par cette masse tombante là devant soi.

Nous allons aussi passer devant la chute américaine, puis allons aborder à la rive canadienne où se trouve le même railway incliné qu’en face, pour vous remonter en haut. Vous descendez là si vous voulez et vous vous promenez en attendant un autre voyage du bateau qui vous ramène à votre point de départ.

Cette fois, c’est bien fini, j’ai tout vu sous toutes les faces, de toutes les façons ; je les reverrais encore, mais je retourne à l’hôtel boucler mon sac, régler ma note et bientôt je prends le premier train pour Buffalo.

Là, un employé complaisant me mène au guichet où on prend son numéro de lit et le nom du sleeping-car. Il me garde mon sac pendant que je vais faire un tour en ville, car j’ai 40 minutes.

Ville américaine comme les autres, hautes maisons, beaux étalages. Je reviens, monte dans mon wagon à 6 heures, et, peu après, je me trouve installé dans le dining-car. Après dîner, je vais au fumoir et engage une conversation avec un gros Américain que je comprends très bien. Puis je fais faire mon lit et je me couche.