et l’agitation du mouchoir. Tout le monde la regarde en disant : elle ne pourra pas attendre que le bateau soit amarré, elle va sauter par-dessus bord.
Il fait un soleil intense et tous ont revêtu le costume blanc. Au moment où nous accostons, nous apprenons que le Godavery ne partira que le samedi suivant.
Désappointement de ma part et colère des Hollandais ; je vais dire au maître d’hôtel de ne pas faire descendre mes bagages.
Je vais au Godavery et trouve un officier qui me dit que le bateau est en réparation et ne pourra partir avant samedi, mais que sans doute un bateau hollandais partira mercredi. C’est un retard de trois jours qui me laissera juste le temps de voir ce que l’on peut faire à Singapour. Cela peut s’arranger.
Nous descendons à terre avec Paul et Mad et prenons une petite voiture à quatre places, fermée sur les quatre faces par des lames de persiennes. Quand le cheval trotte, et c’est sans arrêt, il y fait relativement frais.
Quel mouvement et quelle animation ! Ici ce sont les Chinois qui sont en majorité.
Tout à l’heure nous les avons vus monter le charbon à un bâtiment. Deux par deux, ils portent un gros panier de char-