Ça, c’est trop fort, par exemple ! un soupçon me traverse l’esprit, j’ouvre ma valise où tout à l’heure j’avais jeté mon or. La moitié, exactement, a disparu.
J’appelle Rozian. Il tombe aussitôt âmes pieds ; je lui déclare qu’il est voleur et associé de voleurs — et je le chasse. Nous verrons si la police saura me faire rendre mes peintures indiennes et mes pièces à l’effigie de Victoria.
VII
Le Maharajah de Bénarès.
Le maharajah de Bénarès m’a envoyé, cet après-midi, sa calèche pour aller le voir. Ses gens sont insolents, et je suis obligé, pour les calmer, de leur faire dire par le « manager » de l’hôtel qu’ils sont à ma disposition et moi pas à la leur. La grande chaleur passée, je suis entraîné par les chevaux rapides avec un sais, valet de pied, hissé derrière moi au dos de la voiture ; il hurle toutes les insultes possibles aux autres véhicules et aux passants qui, d’ailleurs, n’y prennent garde. Le mot de « maharajah » fait s’écarter les « hécas » légères ; les hommes de police et les soldats indigènes, sur mon