Page:Jules Bois - Visions de l'Inde.djvu/213

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE V

Agra


L’Apothéose de la fleur. — Deux Anglais causent… — La Tombe du Grand Akbar. — Le Fort et le Palais des Mongols. — Et Sha-Jahan pleura. — La Mosquée-Perle.


I

L’Apothéose de la fleur.

Agra ! Le Taj dans le lointain, quand j’arrive, le miraculeux poème de marbre, « la merveille du monde ». Je n’ose le visiter en sautant du train, parce qu’il me semble qu’après, tout sera terne et sans beauté.

De loin, son dôme, ses minarets s’élancent, hardis, gracieux… Je passe les heures de la méridienne à me reposer dans ce large hôtel qui est la fraîcheur même, tandis que s’étend, à l’entour, une ceinture de feu. Pour le lunch, s’assied près de moi un Anglais pris de la goutte et qui s’ennuie d’être seul.