tout enfouis dans une multitude de petites rides, exprimèrent l’épouvante.
— Et encore une fois, si vous êtes bien sage, on n& vous fera aucun mal.
— Mais enfin… que… prétendez-vous ? que voulez-vous de moi ?
— On va vous le dire…
Ils s’étaient assis, de chaque côté du fauteuil de moleskine, Nicky Lariss barrant le passage vers la fenêtre. Sturberg barrant le chemin de la porte…
— Vous êtes bien la sœur de Pulchérie Boitel ?
— Oui…
— Pulchérie Boitel n’avait pas d’autre parente qu& vous ?
— Elle et moi, c’est tout ce qui restait de la famille,
— Par conséquent, vous êtes seule héritière ?…
— Hein ? fit Noémie qui n’avait pas bien entendu… Vous dites ?
— Que vous êtes seule et unique héritière de votre sœur…
— Vous êtes fous… héritière de quoi ?…
— De sa fortune, parbleu !
Cette fois et malgré ses terreurs, Noémie éclata de rire…
— Ah ! bon ! Ah ! bon ! la fortune de Pulchérie. Mais vous ne savez donc pas qu’elle vivait de charité comme moi et qu’elle était à l’Assistance publique, comme moi…
-Nous savons tout cela et aussi qu’elle était riche.
— Riche !
— Riche !
— Immensément… et qu’elle cachait sa fortune…
— Dans ses bas, qu’elle raccommodait tous les jours ?…
— Dans une pochette de cuir, qui, probablement, ne la quittait pas… ou qu’elle avait si bien enfouie