Page:Julien - Histoire de la vie de Hiouen-Thsang et de ses voyages dans l’Inde.djvu/485

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
385
DOCUMENTS GÉOGRAPHIQUES.

continuée. C’est pour cela qu’aujourd’hui encore, le temple du dieu est rempli de choses précieuses et que les hommages, les offrandes et les sacrifices n’éprouvent aucune interruption. En souvenir de la mamelle de la terre (Ti-jeou) qui avait nourri un enfant miraculeux, le royaume reçut le nom de Koustana.

HOUO-KOUE.

Hoao-koue, le royaume de Houo {Khou, Kho ?). Si-yu-ki, liv. XII, fol. 3 : « Ancien pays de Tou-ho-h ( Toakhâra) ; il a trois mille li (trois cents lieues) de tour ; la capitale a environ vingt li ( deux lieues) de circonférence. Il n y a point de prince ni de chefs indigènes. Ce royaume est soumis aux Toa-kioue (Turcs). Le sol est uni ; les semailles ont lieu à des époques régulières. On y voit une grande abondance de plantes, d’arbres, de fleurs et de fruits. Le climat est tempéré ; les mœurs sont pures et honnêtes. Les habitants sont d’un naturel vif et ardent ; ils s’habillent d’étoffes de laine. Beaucoup d’entre eux croient aux trois Précieux et peu de personnes s’adonnent au culte des esprits (au culte brahmanique), n y a une dizaine de couvents où l’on compte plusieurs centaines de religieux. Le roi est de race turque ; il gouverne tous les petits royaumes situés au sud des Portes de Fer. Il est aussi inconstant que les oiseaux, et ne réside pas habituellement dans la même ville.

« En sortant de ce royaume du côté de l’est, on entre dans les monts Tsong-ling. »

I-LAN-NOU-KOUE.

I-lan-nou-koue, nom de royaume ; le même que I-lan-nou-po-fa-to-kooe (Hiranyaparvata — Inde centrale). Si-ya-ki, liv. X,