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DOCUMENTS GÉOGRAPHIQUES.

arables sont fort resserrées. Pour les produits du sol, le climat et le caractère des habitants, il ressemble au pays de Po-tchtchoang-na (Pâtasthâna ?), seulement la langue parlée est un peu différente. Le roi est d’un naturel dur et violent, et ne sait pas distinguer le bien du mal. »

En sortant de ce pays dans la direction de l’ouest, Hiouen-thsang franchit des passages de montagnes et traversa des vallées. Après avoir fait trois cents li dans des sentiers étroits et remplis de précipices, il arriva au pays de Kialang-na (Koarana).

JOUÏ-MO-TO.

Jouï-mo-t’o (Djoumadha ?). Si-ya-ki, liv. I, fol. 16 : « Ce royaume a de cinquante à soixante li de Test à l’ouest, et six cents li du sud au nord. La capitale a dix li de tour. En partant du sud-est de ce pays, on arrive au royaume de Hou-chi-kien (Hoadjikan des Arabes). » Nous voyons dans l’article de Fo-ko (pour Fo-ko-lo — Bakra — Baktra — Balkh), qu’en sortant de la capitale au sud-ouest, on entre dans les montagnes neigeuses, et Ton arrive au royaume de Jooi-jno-^’o.

KEOU-CHI-NA-KIE-LO-KOUE.

Keou-chi-na-kie-lo-koue (le royaume de Kouçinagara — Inde centrale). Si-ya-ki, liv. VI, fol, 16 : « Les murs des villes sont en ruines, les bourgs et les villages n’offrent qu’une triste solitude. Les fondements en briques de l’ancienne capitale embrassent une circonférence de dix li, où l’on voit çà et là de rares habitants. Les rues sont obstruées par des herbes et des plantes sauvages. À l’angle nord-est de la porte de la ville, il y a un Stoûpa construit