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de la cour, ils se réfugient sur les arbres, | et de loin on entend frapper à la porte de bois.
Arrivent quatre vieillards dont l’âge a blanchi les cheveux. | Ils m’interrogent sur mon long voyage. | Chacun apporte sa modeste offrande ; | l’un me verse du vin trouble, l’autre du vin limpide.
D’une voix émue, ils excusent la faiblesse de leur vin, « Ces champs si fertiles en grains[1] n’ont plus de bras pour les cultiver. | Hélas ! le feu de nos discordes n’est pas encore éteint ; | nos fils sont tous partis pour la guerre d’orient !
- ↑ Voyez la strophe VI. Le vin des Chinois est une eau-de-vie de grains distillée.