un homme de rien, un marchand appelé à ces hautes fonctions ! Ito tint bon et la nomination fut signée ; Hayashi dut s’engager seulement à se retirer des affaires. Alors commença pour lui le choix des objets à envoyer à Paris ; les temples furent invités à lui ouvrir leurs resserres, les collections de la maison impériale leur ayant donné l’exemple, et les anciens daïmios ne demeurèrent pas en reste ; ce fut, dans un merveilleux palais reproduisant, je crois, le temple de Horiuji, au milieu des jardins du Trocadéro plantés de chrysanthèmes pour la circonstance, une prodigieuse réunion de chefs-d’œuvre. Des arts industriels, laques et bronzes, quelques rares merveilles avaient été apportées, mais ce sont surtout les peintures et les sculptures qu’on avait tenu à faire connaître : c’est là que pour la première fois nous vîmes cette statuaire, tantôt du réalisme le plus aigu,
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