Page:Kahn - Le Roi fou, 1896.djvu/60

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lant de toutes ses breloques, et de criards carillons de sonnettes persistaient : à des garages de lourds trains de convois ouvriers, dégorgeaient une foule multitude, bousculante, pileuse et […], des hommes d’un aspect carré, aux pieds lourds, d’oscillation plus prononcée que des gens de ville ; d’anciens souvenirs de vie autre, alors que ses fredaines étaient plus jeunes et ses plaisirs plus naïfs, lui revenaient. Le Hummertanz cessa ; tranquille grâce à l’immunité diplomatique, le duc vit tracasser les gens par les douaniers du pays voisin ; un autre dialecte sonna ; les gendarmes parés d’autres uniformes, indiquaient qu’on n’était plus dans la douce patrie ; et parmi la foule qui piétinait sur le quai, lasse des argus et des questions, seuls les gens du chemin de fer, affairés, ardélions, courant vite sans grande nécessité, semblaient parfaitement à l’aise, migrateurs ordinaires et n’ayant rien à