les coordonnés sont respectivement comme les compléments d'un tout, et les subordonnés comme est l'effet à la cause, ou en général comme le principe est à sa conséquence (principiatum). La première espèce de rapport est réciproque et homonyme, de telle sorte que tout corrélatif est, par rapporta un autre, tout à la fois déterminant et déterminé. La seconde espèce de relation est hétéronyme, c'est-à-dire qu'elle est seulement, d'une part une relation de dépendance, d'autre part une relation de causalité. Cette coordination est conçue comme réelle et objective, et non comme idéale et purement arbitraire de la part du sujet, de manière à imaginer un tout par l'addition à volonté d'une pluralité quelconque. Ce n'est pas eiFectivement en concevant plusieurs choses qu'on parvient à former le tout d'une représentation, ni par conséquent la représentation d'un tout. Si donc il y avait par hasard certains touts de substances, qui ne fussent reliés entre eux d'aucune façon, leur compréhension simultanée, de manière à former par la pensée un tout idéal de cette multitude, ne serait autre chose qu'une pluralité de mondes compris dans une seule pensée. Mais un lieu qui constitue la forme essentielle d'un monde, est regardé comme le principe dés influences possibles des substances qui constituent ce monde. Une influence actuelle ne fait effectivement point partie de l'essence ; elle appartient à l'état, et les forces passa-