Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/269

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et des forces passagères parfaitement oonnaissabies par leur seule existence ; ce qui est moins un sys­tème que l'absence de tout système philosophique, parce qu'un système serait superflu dans la question. En affranchissant cette notion de ce défaut, nous avons une espèce de commerce qui seul mérite d'être appelé réel, et qui doit donner le Tout réel du monde, et non un tout idéal ou imaginaire.

§ 18.

Un tout de substances nécessaires est impossible. Car une substance nécessaire ayant sa raison d'être dans son existence même, sans dépendance d'aucune autre, dépendance qui n'existe pas pour les choses né - 9 oessaires, il est clair que le commerce des substances (c'est-à-dire la dépendance réciproque de leurs états) ne dépend pas de leur existence, mais qu'elle ne peut point du tout convenir en tantque nécessaires.

§ 19.

Le tout des substances est donc Un tout de eontinr gents, et le monde se compose essentiellement de purs contingents. De plus, aucune substance néces­saire n'est en rapport avec le monde, si ce n'est à titre de /cause et d'eflaf» ôt,»ottp*i? ftwtôfufftl à titre de