Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/270

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partie avec des compléments pour former an tout (parce que la livraison des parties entre elles est delle d'une dépendance mutuelle, dont un être nécessaire n'est pas susceptible). La cause du monde est donc on être en dehors du monde, et n'est par conséquent pas une àme du monde; sa présence dans le monde n'est non plus locale, elle est virtuelle.

§ 20.

Les substances qui composent le monde sont des êtres qui dépendent d'un autre être, non pas de plusieurs ; toutes, au contraire, dépendent d'un seul. Supposez qu'elles soient des effets de plusieurs êtres nécessaires ; des effets dont les causes n'auraient entre elles aucun rapport mutuel n'auraient pas de rapports respectifs. L'Unité dans la liaison des substances de l'univers est donc une conséquence de L· dépendance de toutes à Végard d'un seul être, La forme de l'u­nivers témoigne donc de la cause de la matière, et prouve que la cause de l'universalité est la cause unique de toutes choses, et qu'il n'y a pas un or-chitecte du monde qui ne soit pas en même temps créateur.

§ 21.

S'il y avait plusieurs causes premières et nécessaires