Page:Kant-Mélanges de Logique (trad. Tissot), 1862.pdf/328

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éphémérides, aux phénomènes et à leur prédiction. En métaphysique, où la difficulté de l'apparence est ? importante, la méthode de l'astronome sera plus sûre. Le métaphysicien peut tout admettre comme appa­rence; distinguer la vaine de la réelle, conclure du réel au vrai. Et s'il marche bien, il rencontrera peu de contradiction pour les principes, et, en général, de l'assentiment; seulement, il semble qu'il faille pour cela du temps et de la patience.

Je serai plus bref par rapport à la cinquième sec­tion. Je tiens pour très-important, monsieur, si vous pouvez trouver un moyen de scruter plus profondé­ment le principe et l'origine des vérités qui tiennent au temps et au lieu. Mais, en ce qui regarde la méthode, je n'aurais à dire ici que ce que j'ai déjà dit auparavant à propos du temps. Car si les change" ments, et avec eux le temps et la durée sont quelque chose de réel, il semble en résulter que la séparation proposée dans la cinquième section, doit avoir un au­tre but et, en partie, plus nettement déterminé, et qu'en conséquence il faudrait aussi une autre classi­fication. Ce qui me fait penser ainsi, ce sont les §§ 25 et 26. Par rapport au § 27, le quicquid est, est ali-cubi et aUquando, est en partie erroné, en partie équi­voque, s'il signifie la même chose que in tempore et in loco. Ce qui dure absolute n'est pas in tempore, et le monde intelligible n'est que in loco du simulachri