les Ambassadeurs de Sigismond le trouvèrent dans le nouveau palais, assis dans un fauteuil, revêtu d’un magnifique habit bleu, sans couronne, la tête couverte d’un bonnet élevé, le sceptre à la main, et entouré des Seigneurs de sa Cour (359). Il ordonna aux Ambassadeurs d’aller trouver les Boyards dans un autre appartement, pour leur expliquer les propositions de Sigismond : ils eurent une conférence avec le prince Dmitri-Schouisky, Tatistcheff, Vlassieff et le Diak du Conseil, Gramotin. Olesnitzky, dans un long discours, prouva, par l’ancien et le nouveau Testament, l’obligation des Monarques chrétiens de vivre unis et de s’opposer aux Infidèles ; il déplora la chute de Constantinople, et les malheurs de Jérusalem ; loua le généreux projet du Tsar, de les délivrer d’un joug funeste, et conclut en disant que Sigismond, enflammé du désir de partager avec son frère Dmitri, la gloire d’une telle entreprise, voulait savoir, quand et avec qu’elles forces, il comptait marcher contre le Sultan. Tatistcheff lui répondit : « Le Roi désire connaître les intentions de notre Souverain ; nous le croyons sans peine ;
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