Page:Kardec - Le livre des esprits, 2è édition, 1860.djvu/480

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rité, il garde, sous prétexte de ses besoins et des nécessités de sa position. Ah ! plaignez celui qui ne connaît pas le plaisir de donner ; celui-là est vraiment déshérité d’une des plus pures et des plus suaves jouissances. Dieu, en le soumettant à l’épreuve de la fortune, si glissante et si dangereuse pour son avenir, a voulu lui donner pour compensation le bonheur de la générosité dont il peut jouir dès ici-bas. » (814).

1002. Que doit faire celui qui, à l’article de la mort, reconnaît ses fautes, mais n’a pas le temps de les réparer ? Se repentir suffit-il dans ce cas ?

« Le repentir hâte sa réhabilitation, mais il ne l’absout pas. N’a-t-il pas l’avenir devant lui qui ne lui est jamais fermé ? »


Durée des peines futures.

1003. La durée des souffrances du coupable, dans la vie future, est-elle arbitraire ou subordonnée à une loi quelconque ?

« Dieu n’agit jamais par caprice et tout, dans l’univers, est régi par des lois où se révèlent sa sagesse et sa bonté. »

1004. Sur quoi est basée la durée des souffrances du coupable ?

« Sur le temps nécessaire à son amélioration. L’état de souffrance et de bonheur étant proportionné au degré d’épuration de l’Esprit, la durée et la nature de ses souffrances dépendent du temps qu’il met à s’améliorer. À mesure qu’il progresse et que ses sentiments s’épurent, ses souffrances diminuent et changent de nature. »

SAINT LOUIS.

1005. Pour l’Esprit souffrant, le temps paraît-il aussi long ou moins long que s’il était vivant ?