donné d’avis sur les trois personnes dont vous avez bien voulu me parler. Je vous prie d’agréer… etc.
- À Mme George Sand.
- Cabinet du ministre
- de la police générale
J’ai soumis au ministre la demande que vous lui aviez adressée pour que M. Émile Aucante et M. Fulbert Martin soient autorisés à résider dans votre propriété de l’Indre pendant un mois. Prenant en considération les motifs de votre demande[1], le ministre a bien voulu signer les deux autorisations que j’ai l’honneur de vous envoyer.
- Cabinet du ministre
- de l’intérieur.
- Madame,
Je m’empresse d’avoir l’honneur de vous informer qu’un sursis d’un mois vient d’être accordé à M. Émile Aucante. Il est autorisé à résider pendant ce temps dans le domaine que vous habitez (département de l’Indre).
Post-scriptum autographe :
Je reçois à l’instant la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 31 mars et je ne puis, comme vous le voyez, y faire une meilleure réponse.
- Mme George Sand, à Nohant, près de La Châtre. Indre.
Enfin le 12 avril, Desages père écrivit de La Châtre à Mme Sand qu’il venait de recevoir une lettre de son fils, écrite de Toulon, lui annonçant que, coup sur coup, Luc Desages avait appris par deux télégrammes : 1° qu’on le faisait revenir d’Afrique et
- ↑ Mme Sand avait avancé pour motif de sa demande la nécessité de la présence de M. Aucante à Nohant pour les intérêts de la « gestion du dit domaine ».