Page:Karenin - George Sand sa vie et ses oeuvres T4.djvu/232

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

donné d’avis sur les trois personnes dont vous avez bien voulu me parler. Je vous prie d’agréer… etc.

Charles Abbatucci,
Chef du cabinet.
À Mme George Sand.
Cabinet du ministre
de la police générale
Paris, le 30 mars.

J’ai soumis au ministre la demande que vous lui aviez adressée pour que M. Émile Aucante et M. Fulbert Martin soient autorisés à résider dans votre propriété de l’Indre pendant un mois. Prenant en considération les motifs de votre demande[1], le ministre a bien voulu signer les deux autorisations que j’ai l’honneur de vous envoyer.

Le chef de cabinet,
Thiéblin.
Cabinet du ministre
de l’intérieur.
Paris, 1er avril.
Madame,

Je m’empresse d’avoir l’honneur de vous informer qu’un sursis d’un mois vient d’être accordé à M. Émile Aucante. Il est autorisé à résider pendant ce temps dans le domaine que vous habitez (département de l’Indre).

Le chef du cabinet,
Signé : Théophile de Montaud.

Post-scriptum autographe :

Je reçois à l’instant la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 31 mars et je ne puis, comme vous le voyez, y faire une meilleure réponse.

Th. M.
Mme George Sand, à Nohant, près de La Châtre. Indre.

Enfin le 12 avril, Desages père écrivit de La Châtre à Mme Sand qu’il venait de recevoir une lettre de son fils, écrite de Toulon, lui annonçant que, coup sur coup, Luc Desages avait appris par deux télégrammes : 1° qu’on le faisait revenir d’Afrique et

  1. Mme Sand avait avancé pour motif de sa demande la nécessité de la présence de M. Aucante à Nohant pour les intérêts de la « gestion du dit domaine ».