créées : soyez fidéle à vôtre Seigneur & ne songez qu’à lui plaire, afin que vous méritiez par-là d’entrer dans la vraye beatitude.
PArlez, Seigneur, car voici vôtre serviteur qui écoute. Je suis vôtre serviteur : ouvrez-moi l’esprit, afin que je puisse comprendre ce qui est de vôtre Loi[1].
Faites-moi goûter vôtre divine parole, faites-là tomber doucement comme une rosée, dans mon cœur[2].
Le peuple d’Israël disoit autrefois à Moïse : Parlez-nous vous-même, & nous vous écouterons. Que le Seigneur ne nous parle point, de peur qu’il nous fasse mourir[3].
Ce n’est pas là, ô mon Dieu, ce n’est pas là ce que je souhaite : je vous demande plutôt humblement & avec instance comme Samuël, qu’il vous plaise de me parler, parce que vôtre serviteur écoute.
Que ce ne soit ni Moise, ni aucun autre Prophéte qui me parle : parlez-moi vous-même, ô mon Seigneur & non Dieu, de qui les Prophétes n’ont été que les organes. Vous pouvez m’instruire pleinement sans eux : mais sans vous, ils ne peuvent rien apprendre. Leurs paroles sont du