MOn fils, je suis le Seigneur, qui fortifie les foibles, dans le tems de la tribulation[1]. Venez à moi, quand vous serez affligé.
Ce qui est cause que vous perdez les consolations du Ciel, c’est que vous êtes trop lent à recourir à l’Oraison.
Car avant que d’avoir recours à moi, vous allez chercher ailleurs à vous divertir, & à soulager votre ennui.
Mais tout cela vous est inutile ; & il faut enfin que vous confessiez que je suis capable de consoler ceux qui esperent en moi[2], & que hors de moi on ne peut trouver ni de secours puissant, ni de conseil salutaire, ni de remede durable.
Respirez un peu après la tempête, & maintenant que ma bonté ramene le jour, & dissipe les ténébres, commencez à vous réjoüir : car je suis proche de vous, prêt à rétablir toutes choses, & non-seulement à vous rendre ce que vous avez perdu, mais à vous combler de nouvelles graces.
Y a-t-il quelque chose au monde qui me soit difficile ?[3] Suis-je comme