Mais voire dux et princes et comtes ;
Et en la chambre de ses comptes,
Ot euesques et archeuesques,
Cardinaulx et papes auecques,
Qui là, leurs gages desseruoient,
Et très tous richesses seruoient,
Trop mieulx que Dieu, je n'en doubte mie
A bon droit. Car trop bonne amie,
Est certes ou elle s’adonne,
Et trop biaulx dons et richesse donne.
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Et si sachiez bien que richesse,
N’accompte rien à gentillesse,
A grant sens, à beauté, n’a force,
Ne de prouesce ne fait force,
Ne de bonté, ne de prud’homie.
A telles gents pou est amie.
De ses coffres et grants tresors,
Sy les donnait et les donne encors.
A ceux qui plus riche estoient,
Plus leur donnoit, et plus ostoient,
A pouure gens leur pouure auoir.
Mes nul pouure ne peut auoir,
A ceste cour, ne prend ne don,
Ne bénéfice ne guerdon.
L’Espérance garde la porte de la seconde façade du château ; elle reçoit bien tous ceux qui se présentent, mais, quoiqu’elle les déçoive continuellement par ses fausses promesses, elle ne laisse entrer