Page:Kipling - Du cran.djvu/183

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j’vas l’dire à vos maît’. J’vô connais ben, vô ! »

Il regarda fixement Corkran d’un air de déjà vu peu bienveillant.

Mc Turk le toisa de la tête aux pieds.

« Oh ! ce n’est que le père Vidley. Encore soûl, je suppose. Ma foi, on ne peut pas empêcher cela. Venez, Misler Toowey. Nous allons aller chez vous.

— Soûl, mé ! J’t’en donnerai, de la soûlerie ! Comment savé qu’vô n’êtes pas de la même bande ? Abram, as-tu pris leueu noms et leueu numéros ?

— Après qui en a-t-il ? dit Beetle. Ne pouvez-vous pas comprendre que si nous avions pris votre sale bétail nous ne serions pas ici pendus autour de votre sale grange ? Sur ma parole, vous autres, électeurs des Terriers, n’avez pas ombre de sens commun.

— Laisse la reconnaissance tranquille, dit Corkran. J’imagine qu’il était soûl, Mister Toowey ; et vous l’aurez cadenassé dans la grange pour le dessoûler. Fi ! Oh, fi ! »

Vidley repoussa l’accusation en un langage que les mères des écoliers eussent pleuré d’entendre.