les yeux vitreux et verdâtres s’arrondirent, mais ils ne parlèrent pas.
— Eh bien ! dit Kotick, vous êtes les seules gens que j’aie jamais rencontrés qui soient plus laids que Sea Vitch… et plus mal léchés !
Alors, il se souvint, en un éclair, de ce que la Mouette-Bourgmestre qui avait crié, quand il n’était qu’un petit de l’année, à Walrus Islet, et il retomba en arrière dans l’eau : il le voyait bien, il avait enfin découvert Sea Cow !
Les vaches marines continuaient de mâchonner, de pâturer et de ruminer dans le varech, et Kotick leur posa des questions dans toutes les langues qu’il avait ramassées au cours de ses voyages, car le peuple de la mer parle presque autant de langues que les êtres humains. Mais les vaches marines ne répondaient pas, car Sea Cow ne sait pas parler. Il n’a que six os dans le cou au lieu de sept, et on dit, dans la mer, que c’est cela qui l’empêche de parler, même avec ses semblables ; mais, comme vous le savez, il possède une articulation de plus dans sa nageoire antérieure, et, en l’agitant de haut en bas et de droite à gauche, il produit des mouvements qui répondent à une sorte de grossier code télégraphique.