sodiques, surtout quand elles se trouvent manifestement liées à la diathèse strumeuse et luëtique.
III. — La faiblesse cutanée. On n’entend pas qualifier par cette expression une disposition aux éruptions
de la peau, mais bien cet état d’anémie de l’enveloppe cutanée, qui oppose une trop faible résistance à l’action du froid, et favorise notamment les catarrhes de l’organe respiratoire, les congestions vers le cerveau, les intestins, etc, et enfin les douleurs rhumatismales. Nous avons en effet vu, dans la partie générale, que la richesse de la peau en sang peut mettre celle-ci en état de jouer le rôle de l’enveloppe protectrice qui peut empêcher le froid de pénétrer dans l’intérieur du corps. Toutes les pratiques balnéaires, mais surtout celles de l’hydrothérapie, conviennent à cette indication. Les transpirations profuses sont, elles aussi, l’expression d’unétat de faiblesse cutanée, et se trouvent bien des bains thermaux, de même que les transpirations des pieds.
Affections traumatiques, chirurgicales.
Ces affections viennent à Mondorf pour y être soignées,
à cause des résidus, après que l’état aigu est passé ; il
s’agit ordinairement d’un exsudât dont la résorption
s’opère avec trop de lenteur. Dans la plupart de ces cas :
fractures avec cal vicieux, luxations, ankylosés, distorsions.
contusions graves, il s’agit de mettre en œuvre
la méthode résolutive, l’action des bains thermaux chauds,
les enveloppements hydropathiques, le massage et l’usage
de l’eau à l’intérieur. Plus tard, il reste un second devoir
à remplir, c’est la guérison de la faiblesse musculaire,
qui est le complément habituel de toutes ces lésions,
quand elles ont duré depuis un certain temps. Pour y
satisfaire, l’excitation la plus énergique est indiquée. On
emploie les douches froides générales et locales, le cou-
