Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/27

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l’étude m’apparaissait comme autrefois digne de mes efforts, que d’occupations je trouverais ici !… Dieu me donne de nouvelles forces ! J’essaierai… »

C’est dans cet état de doute et d’inquiétude qu’il vivait à Paris. Le célèbre Humboldt lui procura la connaissance de plusieurs savans très-distingués ; mais il n’en profita pas long-temps : bientôt son trouble intérieur l’emporta, tout son voyage ne lui parut plus qu’une folie, il en vint à mépriser souverainement ces mêmes sciences dont, peu de temps avant, l’étude lui avait semblé digne d’être recherchée jusqu’à Paris.

« Oui, écrivait-il alors, faire ce que le Ciel exige évidemment de