Page:Kleist - Contes, t. 1, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/41

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espérances les plus chères étaient évanouies ; la paix conclue sous des conditions humiliantes, avait détruit tous ses plans.

« Nos relations, écrivait-il, sont ici plus pénibles que jamais ; on attend la visite de l’Empereur, et s’il vient, deux mots peut-être détruiront tout ce que nos politiques se sont donné tant de mal à construire. Vous pouvez penser combien cette idée m’affecte ; tout paraît sombre et menaçant à ma pensée, il n’est pas un point dans l’avenir que je puisse regarder avec joie et espérance. Il y a quelques jours, j’étais avec G… et je lui soumis deux mémoires que j’avais composés ; mais tout cela n’est,