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Page:Kleist - Contes, t. 2, trad. Cherbuliez, 1832.djvu/158

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avant sa femme, il la constituait héritière universelle de tous ses biens. De ce moment il fut admis plus souvent dans la société de madame de Géri ; la maison lui fut ouverte, et il ne laissait guère passer de soirée sans y venir. Sentant que tout le monde lui pardonnait sa faute, il recommença à implorer la pitié de son épouse, et obtenant d’elle, après l’espace de deux ans, un nouvel assentiment, ils célébrèrent de secondes noces plus joyeuses que les premières ; après quoi, toute la famille se retira à V…

Une longue suite de petits Russes suivit le premier ; et le comte demandant un jour à sa femme pourquoi, le jour fatal où il était venu se présenter dans la maison de son père, elle l’avait fui comme un démon, elle répondit