Page:Kleist - Kotzebue - Lessing - Trois comedies allemandes.djvu/105

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Walter.

Encore une fois voulez-vous en finir immédiatement, ou est-ce moi qui dois terminer ?

Adam.

Bien, qu’ordonnez-vous ?

Ruprecht.

Parle, Ève ; était-ce lui ?

Walter.

Que vous permettez-vous, malhonnête ?

Veit.

Tais-toi, te dis-je.

Adam.

Attends, animal, je vais t’attraper.

Ruprecht.

Hé, toi, sacré pied-bot.

Walter.

Holà ! le garde.

Veit.

Ferme ton bec, dis-je.

Ruprecht.

Attends ; aujourd’hui je ne te manquerai pas, aujourd’hui tu ne me lanceras pas de sable dans les yeux.

Walter.

N’avez-vous pas assez de bon sens, monsieur le juge…

Adam.

Oui, si Votre Grâce le permet, je vais rendre immédiatement la sentence.

Walter.

Bon. Faites-le. Rendez-la.

Adam.

L’affaire est maintenant résolue, et c’est Ruprecht, ce gueux, qui est le coupable.