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CARNET DE ROUTE


tent, et c’est à eux que l’on reconnaît l’emplacement de ce qui fut la mare.

Les Indigènes annoncent les pluies pour la fin de la lune, dans une quinzaine de jours. Ces pluies commencées, je ferai rentrer à Nioro tous les postes du Nord. À cause de leurs chameaux, qui ne supportent pas l’humidité, les Maures remonteront et ne seront plus à craindre.

Les grandes fêtes de la Tabaski avaient eu lieu avant mon départ de ma capitale, avec cérémonie à la Mosquée, courses de chevaux, tams-tams monstres. Rien pour moi n’était neuf. Seules, les courses m’ont amusé. Il y avait entre autres, une grande jument blanche réellement fort belle. Dans le village de Domboué, il y en a une pareille que je verrai demain. Personnellement et pour le moment, je suis médiocrement monté. Mais je change, et je changerai jusqu’à ce que j’aie trouvé tout à fait bien. Il faut se faire une philosophie.