Mes amis ! dites-moi, je vous prie… Le bon vieux pasteur vit-il encore ?
Hélas ! non. Ce brave homme nous l’avons perdu il y a deux ans, et nous le pleurons encore.
C’était not’ père à tous.
Oui ! not’ père… jamais nous n’en trouverons un pareil.
Eh ! là, là. Tu pleurniches toujours, comme si les larmes ne coûtaient rien. Et encore ne faut-il pas ôter la laine d’un mouton, pour couvrir le dos d’un autre… voyez-vous ! Not’ pasteur d’aujourd’hui n’est donc pas un honnête homme à ton avis.
Je ne dis pas là contre, not’ homme : je n’en avons jamais entendu dire que du bien, et jamais du mal. (à Wilhelmine qui est toujours dans le plus grand accablement) Celui-ci demeure dans la maison de monsieur le baron, not’ bon seigneur… le fils de la dame, à qui appartenait ce château ; là-bas, tenez, vous en pouvez découvrir le toît par cette fenêtre…
Je crois que c’est lui, qui a été, comme on dit, le gouverneur de not’ jeune demoiselle. Ô morgué !