Allez chez M. Erman… priez-le, de ma part, de se rendre ici un moment.
Et de ma part aussi, entendez-vous… n’y manquez pas.
M. le comte est furieusement long à sa toilette. (à Amélie) Mon Amélie, donne-moi à déjeûner… Notre conversation nous a fait tout oublier… toi-même tu n’as rien pris… Allons, verse-moi du thé.
Le temps me paraît beau… T’es-tu promenée ce matin ?
Oh oui ! J’étais au jardin à six heures, dans le bosquet de charmille… je croyais y trouver M. Erman, qui aime aussi à se lever de bonne heure… Il faisait le plus beau soleil… et malgré cela… une fraîcheur…
Si M. le comte pouvait se résoudre à sacrifier quelques boucles de sa grande frisure… nous pourrions faire un tour à la chasse… ce seraient toujours une ou deux heures employées… car avec de tels êtres, on ne sait trop que faire pour tuer le temps… À la fin… le voilà.