ACTE III.
Scène PREMIÈRE.
Voilà tout… tout ! et retourner… voir expirer ma mère. Non, je n’irai pas… je ne saurais marcher… mes pieds semblent s’attacher à la terre… La vue de cette chaumière sous laquelle reposent, peut-être les restes inanimés de celle qui me porta dans son sein ! Ah ! pourquoi n’en puis-je détourner les yeux ! Quel est donc ce penchant impérieux et secret qui m’arrache au ravissant spectacle que la nature déploie sur ces riantes plaines, pour me ramener sur un objet qui déchire mon cœur. (regardant dans sa main ce qu’il a reçu) Riches de la terre ! ce sont donc-là vos dons ! Ceci (montrant une petite pièce de monnaie ) ceci me fut donné par un jeune-homme montant un superbe cheval qui fendait la poussière. Attrape, me cria-t-il, attrape, voyons si tu es aussi bon coureur que mon cheval… (montrant une autre pièce) Cette pièce… je la tiens d’une dame qui avait quitté sa voiture pour s’extasier à loisir sur les sites pitto-