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Scène IV.


M. ERMAN, WILHELMINE.
M. Erman, prend une chaise et s’assied à côté de Wilhelmine.

À présent, ma bonne, nous voilà seuls, et vous pouvez parler en liberté.

Wilhelmine.

Avant d’en venir, monsieur, à ce qui me regarde, permettez-moi de vous faire une question… Êtes-vous de ce pays-ci ?

Erman.

Non, je suis étranger :… j’ai toujours habité une autre contrée, et ce n’est que depuis peu que les circonstances m’ont amené ici.

Wilhelmine.

Vous n’avez donc point connu… ce bon… ce digne ecclésiastique, votre prédécesseur ?

Erman.

Je ne l’ai point connu, à la vérité, mais j’en ai entendu parler souvent avec éloge ; et sa mémoire est partout en vénération.

Wilhelmine.

Ah ! je le crois… Ainsi, monsieur, je vous suis tout-à-fait étrangère.

Erman.

Pas tant, peut-être, que vous l’imaginez ; et si le vif espoir que je commence à concevoir, en vous voyant, se réalise, j’aurai trouvé enfin… sous cette apparence peu favorable… un trésor,