amour. Ils vont se lever encore et je n’y lirai plus que le reproche. Allons, ce sera ma dernière peine. Il faut la subir ; je ne l’ai que trop méritée. (à Erman) Allez, mon ami… (Erman veut sortir, le baron le retient) Mais non, attendez… Si j’allais la trouver… Dieux ! que de faiblesse accompagne la honte ! je brûle et je tremble de la voir. (à Erman) Faites venir mon fils (Erman sort et revient un instant après) ; il sera mon défenseur, mon appui. Il intercédera pour moi. (après un moment de silence, il fait signe à Erman qui sort) C’est par-là qu’elle entrera : je vais la voir… je vais paraître à ses yeux comme un coupable… Dieux ! c’est elle !… je l’entends…
Wilhelmine !
Wilhelmine ! entends ma voix ! C’est celle de l’amour et du repentir. Ouvre les yeux, reconnais ton amant, ton époux, vois ton fils à tes pieds comme moi, solliciter ma grâce : dis ? Pourras-tu me pardonner ?