La pédérastie passive se rencontre :
Telles sont les observations recueillies par la science médico-légale et la psychiatrie. La science médicale exige la preuve qu’un homme appartient à une des catégories susénumérées, pour qu’elle puisse croire que cet individu est pédéraste.
C’est en vain qu’on chercherait, dans les antécédents et dans l’extérieur du docteur S…, des symptômes permettant de le classer dans une des catégories de la pédérastie active établies par la science. Ce n’est ni un individu astreint à l’abstinence sexuelle, ni un individu devenu impuissant en face des femmes par suite de débauches, ni un homosexuel, ni un individu devenu par suite d’une masturbation continuelle indifférent pour la femme et poussé vers l’homme, ni un individu devenu, par suite d’une grave maladie mentale, sexuellement pervers.
Il n’a pas même les caractères généraux de la pédérastie : imbécillité morale ou dépravation d’un côté, et trop grands besoins sexuels de l’autre.
Il est aussi impossible de classer son complice G…, dans une des catégories de la pédérastie passive ; car il n’a ni les attributs d’une hétaïre masculine, ni les stigmates cliniques de l’homme-femme. Il est tout le contraire de cela.
- ↑ aversion de la femme