Page:Kropotkine Champs, usines et ateliers.djvu/299

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Suisse, ou bien à Montbéliard, à Beaucourt, à Cluses, — les pignons, les roues, les platines nécessaires pour faire la montre. Et, comme toujours, autour de la fabrique se constituaient de nombreux ateliers spéciaux pour faire les boîtes, les aiguilles, les cadrans, les spiraux, etc.

Même remarque pour Montbéliard — autre centre important d'horlogerie. À côté de manufactures qui fabriquent des mouvements d'horloges entiers, la préparation des pièces détachées se fait dans un grand nombre d'ateliers ; et cette industrie a déjà donné naissance à une nouvelle branche, — la fabrication des outils pour ces ateliers, et aussi pour divers autres métiers.

Dans d'autres endroits, comme autour d'Héricourt, on a vu surgir, à côté de la quincaillerie en grand, toute une variété de petites industries. La ville déborde dans les villages, où l'on fait des moulins à café et à épices, des concasseurs de graines pour le bétail et des outils de toute sorte, aussi bien que de la sellerie, de la quincaillerie et de l'horlogerie. Ou bien la fabrication de pignons pour les montres et horloges se transforme en fabrication de pièces de bicyclettes et, plus tard, d'automobiles.

Bref, encore tout un monde d'industries d'origine moderne et d'inventions ayant pour but de simplifier le travail de la main.

Pour finir, et en laissant de côté un nombre considérable de petites industries, je me conten-