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nière a fait des progrès plus rapides encore, et, en ce qui concerne la soie, l’Allemagne, avec ses 87.000 métiers et une production annuelle estimée 225 millions, tient le premier rang après la France.

Les progrès accomplis dans la préparation des produits chimiques en Allemagne sont bien connus : on ne s’en ressent que trop en Écosse et dans le Northumberland ; et les rapports sur l’industrie du fer et de l’acier en Allemagne, qu’on trouve dans les publications de l’Iron and Steel Institute et dans l’enquête faite par la British Iron Trade Association, montrent l’accroissement formidable de la production du fer ouvré depuis 1871. Il n’est donc pas étonnant que les importations de fer et d’acier en Allemagne se soient réduites de moitié de 1874 à 1894, tandis que les exportations quadruplaient.

Quant aux industries mécaniques, si les Allemands ont commis l’erreur de copier trop servilement les modèles anglais, au lieu de chercher de nouvelles voies et de créer de nouveaux types, comme ont fait les Américains, nous devons cependant reconnaître que leurs imita-