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PLEINE MER


À Théo Poilpot.


Du fond des caveaux de tristesse —
Que surplombe l’Irrémédiable ainsi qu’une voûte, —
Du fond des caveaux de tristesse
Où vous êtes, de deuil vêtue
Et toute
Pleurante descendue —
Mon âme !
Souvenez-vous de ce retour enivré,
Dans les larges floraisons de clarté,
Et dans le puissant vent frais
Qui chantait.

C’était comme de glorieuses plaines après de fabuleux combats, où les boucliers des héros morts — resplendissaient au soleil.