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l’art de diriger

est dans les parties intermédiaires, notamment devant les harmonies du Destin :


\language "italiano"
melody = {
  \clef bass
  \key do \major
  \time 4/4
  \override Staff.TimeSignature.transparent = ##t
    << 
      \relative do' { 
      \voiceOne   
         la2.\( sold4~ | sold1\)
      }
      \new Voice  
      \relative do { 
        \tieDown \override Hairpin.to-barline = ##f <mid~ re re,(>1\< | <mid si' dod,,)>\!
      }
      \bar "||"
    >>
}
\score {
  <<
    \new Voice = "mel"
    { \melody }
  >>
  \layout {
    \context { \Staff \RemoveEmptyStaves }
    indent = 0.0\cm
    \override Score.BarNumber #'stencil = ##f
    line-width = #120
    \set fontSize = #-1
  }
}
\header { tagline = ##f}


qui jouent un rôle important dans le final, et devant le large thème de Siegfried, du héros sans peur qui viendra délivrer la Walkyrie prisonnière du feu.

Ces thèmes forment la partie chantante, celle qui doit être mise en relief. Tout le reste est de la figuration et de l’accompagnement.

Le thème du sommeil n’est partie chantante que tout au début du morceau, où il paraît avec la nuance dolce et expressivo, après la première apparition de la succession chromatique. Quand on exécute tout le récit de Wotan, il apparaît encore comme motif principal à l’entrée du lento et dans les huit mesures qui précèdent immédiatement ce mouvement. Mais ensuite il redevient motif secondaire en se combinant avec les autres thèmes signalés ci-dessus. Le thème du sommeil doit donc être joué piano, sans quoi, comme il est sans cesse répété, il produit à la fin la plus cruelle lassitude.