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lichen Kop niedergelegt. » Et symboliques sur tous ces ronds glacés dans la verdoyance de cornée du lac tournent huhulants, cerfs-volants japonais sonores en leurs cercles railleusement inextensibles, les trains engoulevents.

Johannes vit pour la Pensée, et pour la Pensée Anna Mahr. Donc, syllogistiquement… mais intellectuels, amis non amants, juste assez de charnel inconsciemment désiré, d’envoûtement senti nécessaire (photographies) pour faire l’amitié vivace, sans potacheries, trop philosophes pour ignorer que l’Idée déchoit qui passe à l’Acte ; l’une gynandre en spontanéité, l’autre d’irrésolution (parfois) androgyne, semblables par l’interversion de leurs sexes : union de noblesse socratique ; Nisus et Euryale cérébraux, non musculaires, avant les nuits sous la même tente.

Égoïstes tous deux, d’après la banale définition de l’amitié ou de l’amour. Pour le petit Philippe, pour ses vieux parents, pour Johannes, Kaethe de toutes ses forces « d’oiselet blessé ». Pour tous, les parents, avec moins d’efforts, confiants que Dieu les soutient.

Dieu solitaire comme les âmes inférieures ; sphère fermée comme son Image, parce que parfaite à la fois et embryonnaire : nature naturante pour le panthéiste Johannes, auguste artisan pour le pasteur et les vieux Vockerat et Kaethe peut-être ; rien ou l’inexpliqué fatigant pour Braun, il s’abstient d’intervenir au frottement âpre des êtres aveugles. Chez Hauptmann, pas de poncif panégyrique de Darwin